Bienvenue... là-bas!

Bienvenue à tous sur notre blog spécial "vacances en martinique". Du 8 au 22 mai, plus de 1000 km en twingo pour ramener pas loin de 200 photos! Toutes ne sont pas ici, seulement les meilleures... et peut-être bientôt de la vidéo. Bonne visite, bon voyage!!! Un conseil: Servez-vous de la liste des titres (cadre vert foncé) pour lire les articles dans l'ordre;-)

dimanche 10 juin 2007

Dimanche 20 mars___J-2 !!!

Le compte à rebours avant le départ! En fait, sur deux semaines de vacances, il n'y que trois ou quatre jours de vraie insouciance. Le début du séjour, il faut le temps de se mettre dans le rythme et vers la fin, on sent que le départ n'est plus très loin... Aujourd'hui dimanche, nous voulons profiter de ne rien faire. Finie la prospection, exit la découverte, nous retournons au "Cap Macré", lieu de ma frayeur portefeuillesque!

Je pensais arriver et me poser là où nous étions la dernière fois, un petit coin à droite du cap... Mais c'est dimanche et l'endroit est déja pris d'assaut!

Je propose à Chantal d'aller voir vers la gauche, ce que nous cache ce fameux cap. Peut-être la foule n'aura-t-elle pas eu la même idée que nous. En parlant de foule, j'exagère un peu, car cet endroit n'est quand même pas saturé de monde. Mais en ces lieux, on aurait envie de plages désertes... Nous trouvons , à l'extrême gauche, une bande de sable abritée par des branches. Le cadre paraît idyllique. Mais je ne suis pas satisfait et, alors que Chantal s'installe, j'entreprends d'aller explorer ce que nous cache la petite colline verdoyante à notre gauche.

Un chemin balisé m'emmène vers une première plage assez encaissée. Il n'y a personne, ça pourrait être parfait, mais NON! Quelque chose me pousse à avancer encore!
Un panneau annonce l'Anse Grosse Roche, et deux chemins différents pour y aller. Par les terres, ou par la falaise, avec une mise en garde "passage difficiles". Je choisis donc la deuxième option qui n'est pas si compliquée pour qui fait un peu attention. Et derrière la colline, en contrebas du sentier abrupt taillé dans la roche, il y avait le paradis!

Je fais aussitôt machine arrière, jusqu'à retrouver Chantal qui commençait à s'inquiéter. Nous rangeons tout ce qu'elle avait installé, et prenons la direction de Grosse Roche.

La particularité de ce site, c'est ce coeur naturel, percé par la mer dans la roche. Il donne à l'endroit, déja magnifique, une touche surréaliste qui m'a beaucoup plu!











C'est pas unique et paradisiaque ça?
Cette plage, ça a été comme la perle du voyage. Et la preuve de l'exception de ce lieu, c'est que la matin du départ (Môrdi 22!), nous y sommes retournés! Ca paraît un peu fou, mais c'est grâce à de petites folies comme ça qu'on épice son quotidien!
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Je vous passerai la description de la journée de lundi, qui a été une course aux cadeaux à Fort-de-France et Sainte-Luce, pour vous laisser rêver à Grosse-Roche et à son coeur gravé!
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Voila, s'en est fini de la description jour par jour de ce voyage qui, vraiment, nous a offert de grandes joies et d'impérissables souvenirs.

Merci à Pascal, Sabine, Jean-Pierre, Ronan et Laëticia; Henri et Marlène, Nadine du marché touristique, Maguy pour l'idée du spectacle à La Pagerie, Loulou et toute la famille du "Verger de Sainte-Luce"... c'est sûr, désormais, dans chaque goutte de rhum, nous retrouverons la simplicité et la générosité de votre accueil.

Madinina sé pays nou!
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---------------> La suite de ce blog sera consacrée à d'autres aspects de la Martinique, à des recherches personnelles sur le passé et la culture Martiniquais, et toujours, les bons plans, les anecdotes et...

.... ma toute récente collection de verres à Punch!


Vini la toujou, nou contan wè zot!

mercredi 6 juin 2007

Samedi 19 mai___Faut profiter

Aujourd'hui samedi... et nous partons mardi! Autant dire que maintenant, nous voulons profiter de la plage et du farniente.

L'un de nos meilleurs "spots" a été la pointe sud-ouest et les Anses d'Arlet. Nous choisissons donc de partir en terrain connu, avec pour projet de faire un saut à l'Anse Noire, réputée pour ses eaux claires et poissonneuses. C'est une petite crique assez difficile d'accès (route très pentue), et avec peu de possibilités de parking. Une fois la voiture garée (un coup de bol), il faut prendre un escalier assez long qui mêne à cette plage de sable gris (d'où son nom).

J'avais vu sur le Routard.com que le matin au bout du ponton, il y'avait des chances de voir des tortues marines. Ils avaient raison, ça doit vraiment être le matin, parce qu'on n'en a pas vu!
Par contre, il est vrai que les fonds sont sympas dès qu'il y'a un rayon de soleil. Si vous y allez, mettez votre masque, votre tuba et allez directement sur le ponton pour explorer le côté droit de la crique. A gauche, ça remue assez, et ce n'est pas très intéressant.


"Cliquez sur le matos pour aller à l'Anse Noire"

Quelques dizaines de brasses plus loin, nous décidons de repartir aux Anses d'Arlet pour manger dans notre petit resto de la dernière fois.
Arrivés là-bas, le resto est fermé. Dommage! On se rabat sur un resto de plage qui ne sert plus à 14h30. Vous ne pouvez pas vous tromper, c'est le premier à droite après les douches (à Grande Anse). Si vous y allez, donnez de notre part un peu de vitamine C à la serveuse!

Bref, nous choisissons la solution gourmande, c'est à dire une bonne grosse coupe de glace.
Pour la suite de l'après-midi, je vous passe les détails, ou alors retournez quelques pages en arrière...

Puis...

Après avoir bien nagé et bien bronzé, nous prenons une douche pour nous déssaler, et nous nous changeons pour la soirée.


En effet, ce soir, un spectacle folklo est prévu à la pointe du bout, le petit "Disneyland Créole".
Ca se passe précisément à l'hôtel "La Pagerie", situé à l'entrée du "Village Créole", ou Main Street, si vous préférez!


Qui s'y frotte, typique?!?>>>



Nous avons quelques minutes à perdre avant le début du spectacle. Chantal part de son côté faire les boutiques à la recherches de souvenirs originaux et pas trop kitsch. Lorsqu'elle revient, elle a les mains vides, et ça ne m'étonne pas!
Un peu plus tard, nous nous arrêtons devant la vitrine d'un agent immobilier. Je reste étonné devant les prix compétitifs et ce mot qui accompagne chaque annonce: "défiscalisation"!

Nous poussons la porte de tombons sur un jeune très sympa. Il nous parle de la loi Girardin, une poule aux oeufs d'or qui permet aux métros qui achètent aux antilles d'être défiscalisés pendant deux ans (si résidence secondaire), et 5 ans (si résidence principale)!

Forts de cette information étonnante, nous reprenons le chemin de La Pagerie, un tantinet rêveurs...


A l'entrée, le barman, très sympa, nous accueille et nous retrouve tout de suite au bar pour les planteurs. Puis il nous indique les meilleures places... Place au Show!


Cette soirée folklo, c'est un bon plan qui nous a été donné la veille! Tous les samedis, l'hôtel propose en effet un spectacle pour 10€/personne avec une consommation incluse. La troupe qui s'y produit s'appelle "Pom'canel", du nom du fruit local. Ce sont des étudiants très dynamiques et le spectacle est bien construit.

Le divertissement vaut le coup, avec musiciens, danseurs et costumes!





Deux heures plus tard, nous étions dehors avec plusieurs grammes de Rhum dans le sang. Il fallait manger quelque chose. Et à la pointe du bout, c'est pas ce qui manque, et à tous les prix!

Pour faire local, nous avons choisi une pizzeria!






Puis, comme Ronan nous avait dit qu'il serait peut-être au "Ponton", un resto bar Lounge, nous y sommes allés pour terminer la soirée. Le Ponton, c'est ambiance DJ Techno Trans Progressive... C'est un endroit hype! Ca veut dire quoi??! Hé bien tout simplement que le verre d'eau coûte 10€!
J'ai pris un Baileys et Chantal un Ti'punch!...$$$$ 8-(( !
Nous n'avons pas vu Ronan ce soir là, et nous sommes rentrés tranquillement vers Sainte-Luce aux alentours des 22h30. Heureusement, pas de flics sur la route!







"Et en arrivant, bien entendu, PISCIIIIINE!!!!"

mardi 5 juin 2007

Jeudi 17 et vendredi 18___retrouvailles et entrevues...

Après les kilomètres et la chaleur des jours précédents, nous sommes bien contents d'avoir aujourd'hui un programme plus léger. L'avant veille, j'avais repris contact par téléphone avec un ancien collègue du tourisme reconverti dans la pub en martinique et fervent amateur de volley!

Il nous a donné rendez-vous à Sainte-Luce (où nous séjournons), près de l'hotel de ville.
Nous l'y avons retrouvé, après sept ans durant lesquels je n'avais plus entendu sa voix puisque nous ne correspondions que par e-mails.

Le déjeuner sur la plage de "gros raisin" (restaurant Bébé Antilles, à conseiller), est très détendu, et on se raconte nos souvenirs communs autour d'un poisson grillé excellent.

Ronan a été l'un des premiers, il y a sept ans, à me faire découvrir les à côtés et la vie martiniquaise. Car il est difficile, dans le cadre du travail en hôtel, de vivre la vie des martiniquais, d'autant que nous n'avions que de courtes journées de repos, avec bien souvent, du travail le soir!

Hé oui, je brise le rêve, mais le tourisme, c'est aussi un travail, et somme toute, assez contraignant! Et n'en déplaise à ceux qui croient encore au père noël, mais en animation, au bout d'un certain temps de conditionnement, le sourire devient systématique, le petit mot machinal... L'animation est un milieu bourré d'acteurs en puissance. Lorsque je me suis rendu compte que je bluffais, et que j'étais le seul à y croire, en novembre 2002, j'ai arrêté!

Mais revenons à cette journée du 17 mai où je me suis retrouvé ainsi que Chantal, à jouer au volley durant toute l'après-midi. Et dire que la dernière fois que j'ai touché une balle de volley, ce devait être en Turquie... J'étais obligé d'organiser des matches, de jouer et d'arbitrer, et je détestais ça.
Mais aujourd'hui, loin des clubs et pour une série de parties improvisées, j'ai adoré!

Nous avons alterné matchs, revanches et baignade jusqu'à la tombée de la nuit lorsque dans la pénombre, une voiture est arrivée, le coffre rempli de viennoiseries et gâteaux en tout genre. Tous les joueurs de l'après-midi se sont servis, et Ronan, qui vit pourtant ici, m'a semblé être aussi étonné que moi de cet élan de bonne volonté incongru!


Il m'a alors expliqué qu'ici, on peut s'attendre à tout. On peut planifier quelque chose, et le jour prévu à l'heure dite, tout peut changer. Je me souviens aussi qu'il a rajouté que cette vision "carpe diemesque" des choses était assez éloignée de mon côté "prévoyant"... Mouais, vous jugerez!
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A la nuit tombée, nous avons pris congé et sommes retournés dans nos pénates, très heureux d'avoir passé une journée tout simplement agréable.
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Mais le lendemain matin, vendredi 18, le portable sonne et nous tire du sommeil...
- MMmmm'allo... (ceux qui m'ont connu au réveil me reconnaîtront!)
- C'est Ronan, je vous réveille pas? Ca vous dirait de venir diner ce soir à la maison?
- Avec plaisir, à ce soir! (dit d'une voix faussement réveillée!)

Voila une réveil agréable! Je suis bien content de cette nouvelle entrevue inopinée. Comme quoi, on peut vraiment s'attendre à tout, sous ces latitudes.

J'avais aussi éspéré retrouver un autre ami qui, à l'époque, faisait ses études de pilote. Ils nous emmenait régulièrement "faire des heures" avec lui, soit au dessus de la Martinique, soit en Guadeloupe ou aux Grenadines. J'ai du y aller une bonne vingtaine de fois et le fait de voler et de toucher aux commandes m'a malheureusement transmis la passion, une passion trop onéreuse pour un ambulancier!


Je suis donc retourné à ATIS aviation, sur la zone de l'aéroport (anciennement Lamentin et rebaptisé Aimé Césaire, du nom du poète et homme politique bien connu) afin de voir si quelqu'un se souvenait de Julien... Il est en effet connu, me dit-on, et il passe souvent par ici.
Qu'à cela ne tienne, je laisse à tout hasard un petit mot à son intention, on ne sait jamais.

Mais jusqu'à aujourd'hui, pas de nouvelles... Domage, on aurait pu, peut-être, prendre de la hauteur afin de revoir tout ceci!

(Ces photos, je les ai prises en arrivant, car l'avion survole le centre de l'île d'est en ouest avant de faire un virage à 180° pour se retrouver face à la piste.)































Et pour les amateurs, une belle vue de l'aéroport et des pistes.>>>>>>>>







"Vous voliez, j'en suis fort aise, eh bien rampez, maintenant!"


mercredi 30 mai 2007

Mercredi 16 mai___La grosse journée...


S'il est une route à conseiller pour son côté sauvage et la végétation qui la borde, c'est la route de la trace, qui part de Fort-de-France jusqu'aux pentes de la Montagne Pelée. Au village du Morne Rouge, la route se sépare alors vers l'est, côté atlantique et vers l'ouest, la ville de St Pierre et le côté Caraïbes.

Nous nous levons tôt car la journée est chargée. Après un petit dej rapide, et fiers de notre belle avance, nous nous dirigeons vers Fort-de-France.... à 10 Kmh!
Hé oui, voila pourquoi la Martinique, c'est pas le paradis: les bouchons!
Après avoir perdu une bonne heure, voici le panneau "Balata" qui indique la sortie pour la trace.
Aux Antilles, sachez qu'une trace, c'est avant tout un sentier ou un chemin forestier. Cette route est belle et vient d'être refaite. Loin d'être un sentier, elle est même tout à fait praticable, à quelques virages près!

La trace, c'est d'abord une série de virages qui nous fait prendre un peu de hauteur. Entre deux virages, l'Eglise de Balata, le petit Montmartre. Je me souviens que les guides en faisaient tout un plat lorsque je travaillais dans le tourisme... Personnellement, je la trouve assez kitsch, cette petite imitation du Sacré-Coeur. Notez qu'il y a depuis là un beau point de vue sur Fort-de-France et sur sa baie.
Il est aussi intéressant de remarquer la polychromie de la facade due au contraste basalte/ciment, mais en dehors de ça...
Puis la route passe devant les célèbres Jardins de Balata. Ils sont bien agencés et le climat y est plus frais qu'au niveau de la mer. C'est l'étape touristique obligée car elle permet aux gens d'avoir "un max" de photos de fleurs en un "min" de temps! Ce jour-là, il y avait bien 4 ou 5 bus, soit au bas mot 200 chemises à fleurs à l'intérieur. Nous avons donc continué notre route! Il faut cependant savoir que pour l'achat d'une entrée au jardin, la visite de l'Habitation Latouche (côte Caraïbes) est gratuite, il suffit d'y aller...

Tout le long de la route de la trace, qui monte en serpentant entre les Pitons du Carbet et jusqu'à la Pelée, j'aime particulièrement le caractère luxuriant de la végétation. Les fougères arborescentes côtoient les lianes et certains bambous sont impressionnants. Descendez donc à Absalon, une ancienne station thermale, et marchez un peu en forêt, vous verrez...






Nous voici enfin au Morne Rouge. De là on peut choisir de monter à la montagne Pelée (en face), de redescendre sur l'atlantique par le Morne Vert (à droite) ou sur la côte ouest (à gauche).






Nous choisissons la dernière solution car la visite de la distillerie Depaz, sur les hauteurs de St Pierre, nous intéresse beaucoup.



Située sur les pentes volcaniques de la Pelée, le rhum Depaz est élaboré avec une eau particulièrement pure. La force hydraulique était d'ailleurs longtemps celle qui y actionnait les moulins à canne. Aujourd'hui, et depuis un bon moment, c'est une machine à vapeur monumentale qui est au coeur de la distillerie.


J'ai trouvé fascinant le fait que la canne, en dehors de produire le jus sucré qui, distillé, devient le rhum, produit aussi une fois broyée, le combustible necessaire pour le fonctionnement des machines.
En résumé: de l'eau, du feu, de la canne et ça marche!


La visite, gratuite aussi à Depaz, nous permet de visiter la distillerie en fonctionnement, en passant par toutes les étapes que suit la canne à sucre. La pesée, le lavage, le broyage, tout... jusqu'à la distillation, dans des colonnes à distiller dernier cri.

Comparez plutôt:




<<<<< Avant...








Maintenant >>>>>



L'apparence a changé, mais le procédé est le même. Chaque cerclage correspond à un étage où le rhum en distillation augmente peu à peu sont degré d'alcool. A chaque niveau, l'alcool se condense et tombe dans des réceptacles où il bout de nouveau avant de monter à l'étage supérieur. Simple et efficace!

Le rhume sort de ces colonnes infernales à 70°!!! Impropre, à la consommation à un tel degré, il est ramené aux alentours des 50° d'alcool grâce à l'injection d'eau dans la cuve. Et c'est là, qu'intervient l'eau pure de Depaz! Voilà, tout s'éclaire!

Notez la présence d'un musée Vapeur sur le site Depaz où sont exposés divers objets liés à cette force motrice. Intéressant et insolite!

Nous remprenons la route en direction de Saint-Pierre. Cette ville garde l'empreinte de l'éruption qui la rasa, le 8 mai 1902 à 8h02 précises (cf. l'horloge atomique qui n'éxistait pas encore!!!). Je ne m'étendrai pas outre mesure sur cette ville, jolie certes, mais dont le passé douloureux laisse encore aujourd'hui une impression bizarre, tout comme les tartines romancées qu'on peut lire à son sujet dans les guides.

Lorsque nous y étions, il faisait chaud, très chaud! Et la journée n'était pas finie. J'avais prévu de grimper encore plus au nord, jusqu'à l'anse Céron (la crique où se jette la rivière du même nom).


Le but de cette visite, c'est l'Habitation Céron, une ancienne sucrerie située dans une cadre verdoyant et fleuri. Dans mon souvenir, c'était un endroit magique...mais y'avait un truc!

Et le truc, c'est le manque de soin de l'ensemble du site. Tout en haut de la ruelle que forment les batiments de la sucrerie, un DvD passe en boucle. Nous nous assayons sur l'une des quelques chaises de jardin disposées en demi cercle, et, consternés par son côté amateur, regardons un film explicatif dans lequel tout est à l'image de l'exploitation.


Nous y découvrons un personnage devant être l'héritier du domaine, expliquer de manière désinvolte, la cigarette "au bec", à quoi servaient les bâtiments et l'exploitation en général.
C'est long, mal construit, mal monté, mais............ il y a du quad!

C'est nouveau, totalement en désaccord avec le site, mais bon, comme ça plaît aux touristes... La fin du DvD, c'est comme un film de vacances amateur. On voit ce type et un groupe de quidams se suivre à deux à l'heure sur des quad trop petits.... C'est pitoyable!
Il ferait mieux, ce type, d'arrêter de fumer et de se mettre à désherber son domaine, refixer les panneaux explicatifs, et proposer une vraie mise en valeur du site. Parce qu'honnêtement, l'arbre le plus vieux de Martinique, on va finir par ne plus le voir au milieu des herbes folles!


Voila, c'était le coup de sang! Sachez que la visite inclut un circuit (très court) en forêt, le long de la rivière Céron. Vous vous en doutez, nous avons un peu rallongé le circuit! Si vous y allez, et si vous êtes habiles, vous pourrez remonter la rivière en sautant de caillou en caillou pour remonter jusqu'à cet arbre sans vous mouiller les pieds!!! Avis aux amateurs!

Ce petit interlude est très rafraîchissant, et la végétation est vraiment étonnante ici.


On constate alors à quel point la nature peut nous donner, tout simplement, et combien, par fierté, individualisme et irresponsabilité, nous la pillons sans vergogne....


C'est sur cette note que nous prenons la route, côté caraïbes pour revenir sur Fort-de-France, puis sur Sainte-Luce, où, bien entendu, je pique une tête!


"J'avais prévu que cette journée serait longue, elle fut longue ET fatigante! Heureusement, demain, je dois retrouver Ronan, un ancien collègue des années FRAM, reconverti dans la pub en martinique. Ca risque d'être beaucoup plus cool"

lundi 28 mai 2007

Mardi 15 mai___H'est beau mais h'est chaud!


Il y a sept ans, lorsqu'on parlait de belles plages avec les clients de la Batelière, nous avions l'habitude de conseiller le "Cap Chevalier", situé au sud-est à partir du Marin et en direction de Sainte-Anne.

Nous projetons donc d'y aller aujourd'hui, malgré un ciel qui nous paraît... différent, comme chargé de poussière. Nous nous renseignons et l'on nous apprend que parfois, des brumes de sable provenant du Sahara viennent troubler la pureté de l'air antillais! Hahaaa, voila pourquoi j'ai la voix cassée et la gorge qui gratte!
Et comme par hasard, c'est aujourd'hui que nous passons devant la route du "Morne (colline) Gommier", d'où, selon le forum du Routard.com, il y'a une vue exceptionnelle sur la baie du Marin! Avec ce temps, c'est pas génial, mais bon, ça a le seul avantage de présenter les lieux. La petite île et le ponton en bas restent, pour moi, représentatifs du Marin!

C'est avec des clichés de cocotiers plein la tête et des envies de carte postale que nous reprenons la twingo (toujours vaillante) et mettons le cap sur ce fameux "chevalier".

Comme d'hab, la route est longue et sinueuse. Toutefois le Cap Chevalier est assez bien indiqué.
Nous suivons donc les panneaux et finissons par trouver le fameux cap, un village de pêcheurs où l'essentiel de l'activité de la journée, hormis la pêche le matin, semble être le bateau-taxi pour emmener les touristes sur les îlets alentours ou les fonds blancs (hauts-fonds) du coin.

Lorsque nous y étions, un cata a laissé échapper sa cargaison de franchouillards rougis dans lesdits fonds blancs ce qui me dissuada totalement d'aller m'y tremper! Toutefois, sachez qu'il est possible de louer des kayaks pour avoir, à moindres frais, une sensation de liberté.

Par contre, après une marche d'exploration à droite puis à gauche du village, je dois me rendre à l'évidence: ce n'est pas une carte postale! Hé oui, comme souvent en Martinique, le petit coin de paradis, il faut le chercher pour le mériter!
Et c'est reparti! Retour sur nos pas puis à droite, direction l'Anse Michel...




C'est mieux!



Sur cette photo, le village où nous étions juste avant se situerait au fond, derrière la pointe.

C'est donc beaucoup mieux! En plus la mer y est calme, ce qui n'est pas toujours gagné! Comme à chaque fois, nous commençons à marcher avec la mer turquoise à nôtre droite, comme une amie retrouvée qu'on ne veut plus quitter. Nous quittons petit à petit la plage "familiale" pour aller vers des anses plus petites et plus sauvages.

Un peu plus loin, des roches noires (car volcaniques), contrastent avec le sable blanc. Elles semblent avoir été placées-là par un artiste qui, en Martinique, à approché du chef d'oeuvre. Ceux qui connaissent apprécieront!

Comme souvent vers midi, la faim se fait sentir. Il est temps de tester la barre céréale hyper protéïnée des sportifs que j'avait prévue d'emporter au cas où. Ben c'est pas bon! Mais le site était beau et nous avons préféré y rester et manger mal, plutôt que de le quitter trop vite. Et ce fut une sage décision puisqu'on en a profité pour faire une séance photo sur la plage dont voici juste un échantillon...


Alors que chantal se prenait pour un top model, j'ai mis le masque et le tuba me prenant quand à moi pour un sportif. Et en bon naufragé voulant séduire sa naufragée, je lui ai ramené des coquillages!!! Allez, les commentaires, c'est parti!


Tout ceci nous porte gentiment jusqu'à 14h00 où nous décidons qu'il est grand temps d'aller aux Salines, à l'extrême sud, pour voir la Grande Anse de sable blanc réputée être la plus belle
de Martinique.




Jugez par vous même


Nous y sommes allés en semaine, et plus où moins en basse saison. Je vous laisse imaginer le monde qu'il y a en forte période de vacances...

Quoi qu'il en soit, cette plage est vraiment longue et on y a pied loin. Toute la végétation qui la borde cache de nombreux petits restos, et parfois, une clochette signale le passage d'une vendeuse de sorbet coco "maison". Je n'ai jamais testé, sachant comment la glace artisanale peut, contrairement à la Haute-Savoie, "fluidifier le trafic"! Mais je ne parle pas du trafic routier, c'est juste que les glaces "maison", ainsi que la glace pilée arrosée de sirop qui se vend un peut partout là-bas, peuvent parfois ne pas convenir à nos estomacs fragiles...

J'ai préféré de loin acheter des "Floup coco", souvent 60 cents voire 1€ l'un. On en trouve partout, et ces glaces à l'eau et au lait style Mr Freeze ont l'avantage d'être emballées. En 2000 et cette fois-ci, aucun souci avec ça. Ayez toutefois un couteau suisse sur vous pour trancher une extremité, parce qu'avec les dents.....!


Mais attention, je ne suis pas réfractaire à la cuisine locale, ni aux glaces en général. La preuve, la coupe que nous avons prise vers 17h00 à Saint-Anne, après notre balade (chaude) à la "Savane des Pétrifications".
Pour s'y rendre, c'est simple: à l'extrême gauche de l'anse des Salines, tout au bout de la route, il y a un petit chemin, puis un petit pont. Ensuite, c'est à vos risques et périls...





Le but était, encore une fois, de rejoindre une très belle plage, mais cette fois-ci en suivant des chemins balisés à travers une zone désertique et aride. De la végétation y subsiste, mais ce jour-là, la chaleur y était accablante, et la plage plus loin que dans mon souvenir!!!
Nous avons donc fait demi-tour pour revenir nous baigner à Grande Anse.









La plage tant espérée se devine au fond à droite... >>>>>





Mais pour vous, chers lecteurs privilégiés, deux astuces concernant la savane:
- Traverser la savane des pétrifications mène à la très belle "Anse Trabaud". On peut aussi y aller par une très mauvaise route (l'un des ronds points proches de Ste Anne l'indique), mais je crois que le parking y est payant.
- Faites la marche des pétrifications juste avant votre retour en métropole! Vous aurez en quelques heures de très belles couleurs, c'est garanti!

Vous comprendrez donc aisément pourquoi, après le déjeuner très (trop) léger et le coup de chaud de notre balade, nous avons apprécié d'aller déguster des sorbets tropicaux à Sainte-Anne, face au coucher de soleil...


"Cliquez sur la glace pour voir où c'était!"

Et malgré tout, en plus de s'être baignés dans tous ces endroits incroyables, j'ai tout de même fini la journée dans la piscine!

vendredi 25 mai 2007

Lundi 14 mai___Home sweet Rhum...

Après le stress d'hier, aujourd'hui, c'est du plaisir à l'état pur.

Au programme la visite (ou re-revisite) de l'"Habitation Clément", sur la commune du François. La commune est située sur la côte atlantique, c'est à dire à l'est de la Martinique.

Pour nous y rendre, et afin d'éviter les bouchons qui sont hyper-désagréables et totalement imprévisibles, nous quittons en direction de Petit-Bourg puis Saint-Esprit. Ce sont de petites routes, mais très pittoresques, pas encombrées et en plus, on arrive direct au domaine de l'Acajou où se situe l'Habitation Clément.

Dès l'arrivée, un sentiment de retour aux sources... Plus encore qu'à l'Hôtel Batelière, c'est à Clément que j'ai eu le coup de foudre. D'ailleurs, le rhum ne veillit-il pas dans ces grands tonneaux qu'on appelle "foudres de chêne"?
Le fameux foudre de chêne où l'on voit le niveau et la coloration du rhum en vieillissement. Et une empreinte, peut-être la mienne, qui sait...



La visite est libre et très intuitive.

Munis de notre audio-guide qu'on aura très peu écouté d'ailleurs, nous passons tour à tour dans les jardins,







les chais de vieillissement où le rhum prend lentement de l'âge à l'abri de la lumière,


et l'ancienne distillerie qui ne fonctionne plus mais dans laquelle on peut se ballader et suivre le chemin de l'élaboration du rhum.





On passe ensuite par le petit carbet (cabane) où Mitterrand et Bush père s'étaient vus en 1991. On dit qu'ils y ont discuté des projets de paix au Moyen-Orient... Dans un lieu pareil, ils ont plutôt parlé de rhum, je présume!

Car en matière de lieux prestigieux, l'Habitation Clément en est un. Je ne sais pas à quoi ça tient, mais il s'y dégage une impression de calme... et une odeur de rhum omniprésente.



Le climat n'y est pas trop chaud, et il y a cette maison perchée sur un petit morne (colline) et dominant les plantations...

Une malencontreuse panne de batterie ne m'a pas permis de faire de clichés de l'intérieur de cette demeure magnifique, et finalement, c'est pas plus mal, car la meilleure façon d'apprécier un lieu, c'est encore d'y aller.

Si ce n'est pas déja fait, j'éspère que vous pourrez vous y rendre un jour, et ce jour là, SVP, pensez à nous!

Au final, l'après-midi passée ici a été tout bonnement paradisiaque! Hé oui, ce n'était pas une plage, mais ça fait rien, on s'y sentait bien quand même. Et pour ce qui est du sable blanc et des cocotiers, attendez un peu, ça arrive!!!